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Dans le café de la jeunesse perdue, de Patrick Modiano

 

Auteur : Patrick Modi­ano
Edi­teur : Gal­li­mard — Paru­tion : Jan­vi­er 2009
ISBN : 9782070361243 — Prix : 5.70 €

A propos de l’auteur

Jean Patrick Modi­ano est né le 30 juil­let 1945 à Boulogne-Bil­lan­court1 d’un père juif ital­ien (Albert Modi­ano) et d’une mère fla­mande, débar­quée à Paris en 1942 (Louisa Colpi­jn, mieux con­nue sous son nom d’ac­trice de ciné­ma belge Louisa Colpeyn). Sa ren­con­tre avec l’au­teur de Zazie dans le métro est cru­ciale. Intro­duit par lui dans le monde lit­téraire, Patrick Modi­ano a l’oc­ca­sion de par­ticiper à des cock­tails don­nés par les édi­tions Gal­li­mard. Il y pub­liera son pre­mier roman en 1967, La Place de l’É­toile, après en avoir fait relire le man­u­scrit à Ray­mond Que­neau. À par­tir de cette année, il ne fait plus qu’écrire.

Quatrième de couverture

Encore aujour­d’hui, il m’ar­rive d’en­ten­dre, le soir, une voix qui m’ap­pelle par mon prénom, dans la rue. Une voix rauque. Elle traîne un peu sur les syl­labes et je la recon­nais tout de suite : la voix de Lou­ki. Je me retourne, mais il n’y a per­son­ne. Pas seule­ment le soir, mais au creux de ces après-midi d’été où vous ne savez plus très bien en quelle année vous êtes. Tout va recom­mencer comme avant. Les mêmes jours, les mêmes nuits, les mêmes lieux, les mêmes ren­con­tres. L’Eter­nel Retour.

Ressenti

C’é­tait mon pre­mier Modi­ano, et j’avoue qu’a­vant sa lec­ture, j’é­tais assez per­plexe. La lit­téra­ture blanche ne me plaît en règle générale pas, et le roman me lais­sait donc quelque peu dubi­ta­tive.
Et pour­tant, ce fut avec plaisir que je me suis lais­sée entraînée dans cette his­toire, notam­ment à cause de l’écri­t­ure sim­ple, mais prenante, et au final sim­ple­ment agréable à lire. Il est dif­fi­cile de savoir réelle­ment qui est le per­son­nage prin­ci­pal, excep­té que c’est un homme. A moins que ça ne soit cette fameuse Lou­ki, présente à chaque instant du roman, et qui se révèle finale­ment être la trame de l’his­toire.
C’est là le petit défaut de ce roman, on peut être un peu per­du au départ par une mul­ti­tude de personnages,e t par des points de vue qui changent régulière­ment. Cepen­dant, on imag­ine par­faite­ment ce petit bar parisien, et les quartiers de Paris qui sont décrits.
Un petit roman très agréable à lire donc !

shaya

4 réflexions sur « Dans le café de la jeunesse perdue, de Patrick Modiano »

  1. IL faut lire les plus anciens, comme “rue des bou­tiques obscures” ou “vil­la triste” ou “dimanch­es d’août”…
    Il y a une espèce de musique “modi­anesque” qui finit par vous envoûter !

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