Indian Tango, d’Ananda Devi : Un beau texte sur la féminité, sur ce passage sans doute difficile où l’on passe du stade de femme à celui de « vieille » femme. Une intéressante réflexion sur la vieillesse, mais qui n’est pas vraiment parvenue à me marquer. Il aurait plus réussi à me plaire si la réflexion avait été moins profonde, et que l’auteur avait profité pour faire voir un peu plus l’Inde et cette société qu’on connait finalement assez mal.
Little Bird, Le camp des morts, de Craig Johnson : Premier et deuxième volet des aventures du Shérif Longmire, découvert quelques mois plus tôt. Et bien on continue à dévorer, ma parole ! Ambiance western dans un polar, où, pour une fois, on ne se sent pas comme dans une série télé où toutes les analyses arrivent à toute allure, et où l’intrigue policière nous tient en haleine jusqu’au bout ! Oui, mon avis est le même sur les deux tomes, cette série de polars sort tout simplement de l’ordinaire et n’est vraiment pas à rater !
Hellraiser, de Clive Barker : Proposé sur le Cercle d’Atuan en lecture commune mais finalement pas adopté, ce petit bouquin d’horreur avait un résumé suffisamment attrayant pour me convaincre de le lire. C’est l’histoire d’un couple qui emménage dans une nouvelle maison, et qui va découvrir d’horribles choses…. Je m’attendais à avoir vraiment peur, finalement, pas vraiment, même si ce court roman aborde un thème pas très sympathique, et à vrai dire, est assez gore.
La musique du sang, de Greg Bear : Un chercheur travaille secrètement sur des ordinateurs vivants de la taille d’une cellule, lorsqu’il se fait renvoyer. Dans l’espoir de sauver ses recherches, il décide de se les injecter…. Tout ce qui touche à la biologie a tendance à m’intéresser, et ça n’a pas loupé ici. On s’en doute, les conséquences de notre chercheur seront terribles, imaginez un seul instant être envahis par des IA qui vivent dans votre sang ? Un roman de SF très sympathique et abordable 🙂
Le dernier chant d’Orphée, de Robert Silverberg : Aussi surprenant soit-il, c’était mon premier Silverberg. Choisi parce qu’il parle du mythe d’Orphée, et que la mythologie grecque me plaît en général. Cette novella m’a permis de découvrir cette légende que je connaissais pas auparavant, et qui est intéressante. Cependant, le style de l’auteur ne m’a pas marqué, et si la lecture a été agréable, elle n’a pas non plus été remarquable. Peut-être un auteur à tenter avec un roman plutôt ?
Du domaine des Murmures, de Carole Martinez : Depuis que j’ai commencé la librairie, on n’a eu de cesse de me parler de cette auteur, et de son premier livre « Coeur cousu ». La malédiction du résumé a fait qu’au final, c’est pour son second que je me suis laissée tenter. On nous raconte l’histoire de la Dame des Murmures, une jeune fille qui, au Moyen-Age, a refusé de se marier pour se consacrer à l’Eglise. En conséquence, elle est emmurée, vivante afin d’être « mariée » au Seigneur. C’est un livre triste et pourtant beau, plein de la mentalité brutale d’une autre époque, celle des Croisades, et porté par une très belle écriture. A lire en sachant que la boîte de mouchoirs sera de sortie ^^
La fille du roi des elfes, de Lord Dunsany : Réédition de Folio SF qui m’avait attirée, un conseil d’une amie, et c’était parti. Attention, ce roman ne plaira pas à tout le monde, du moins à mon humble avis, tout d’abord parce qu’il s’agit là d’un conte. C’est l’histoire d’un royaume paisible, si paisible que le peuple y voudrait un peu de magie. Et pourquoi pas en apporter un peu par un mariage royal, avec une princesse elfe ?
L’une rêve, l’autre pas, de Nancy Kress : Qui n’a jamais rêvé de ne plus jamais dormir ? Fort heureusement, les progrès de la génétique font que, pour l’une des jumelles Camden, c’est devenu possible… Imaginer tout ce que l’on pourrait apprendre en n’ayant plus besoin de dormir, tout ce qu’on pourrait faire ! Mais Nancy Kress imagine aussi une société où le besoin d’énergie n’est plus, une société où l’échange est devenu le maître mot, et non plus les systèmes démocratiques. Le petit regret à propos de cette novella, c’est justement sa taille. Il y a tant à dire sur le sujet, tant à développer, que le sujet est survolé ici. Heureusement pour moi, il semblerait que l’auteur ait développé le thème dans d’autres romans, qu’il ne me reste plus qu’à découvrir.
Coucou Shaya !
Alors comment se passe ton challenge Guy Gavriel Kay ? Si mon compte est bon, tu n'as encore aucune chronique à ton actif, mais évidemment, le challenge étant à durée illimitée, rien ne presse ! 😉
J'ai fait un petit bilan, histoire de faire le point. Je t'invite à venir y jeter un coup d'oeil, si l'envie t'en dit :
http://leslecturesdupetitpanda.wordpress.com/2013/08/26/challenge-ggk-ding-dong/
Bonne poursuite du challenge ! 😀
Merkillia