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Le passage de la nuit, d’Haruki Murakami

 

Auteur : Haru­ki Muraka­mi — Tra­duc­teurs : Hélène Mori­ta et Théodore Mori­ta
Edi­teur : 10/18 — Paru­tion : 05/06/2008
Prix : 7.40€ — ISBN : 9782264046857
 

A propos de l’auteur

Né à Kôbe en 1949, Haru­ki Muraka­mi étu­dia la tragédie grecque, ouvrit un club de jazz à Tôkyô avant de se con­sacr­er à l’écri­t­ure. Ne sup­por­t­ant pas le con­formisme de la société japon­aise, il s’ex­pa­trie en Grèce, en Ital­ie, puis aux États-Unis. Tra­duc­teur de Scott Fitzger­ald et Ray­mond Carv­er, il ren­con­tre le suc­cès dès son pre­mier roman Ecoute le chant du vent (1979, non encore traduit en français). Aujour­d’hui, il enseigne la lit­téra­ture japon­aise à Prince­ton.

 

Résumé

C’est la nuit, nous sommes au Japon, dans une ville qui n’est pas citée, et plus pré­cisé­ment, dans un bar, où nous obser­vons une jeune fille, Mari. Mari, qui va retrou­ver dans ce lieu un homme croisé des années plutôt. Chapitre suiv­ant, change­ment de per­son­nage, nous nous trou­vons à présent dans une cham­bre, à observ­er Eri, soeur aînée de Mari, qui dort pais­i­ble­ment dans son lit.

Cette nuit-là, nous la vivrons avec ces deux per­son­nages, et quelques autres qui vont venir s’y ajouter. Par exem­ple, une pros­ti­tuée chi­noise. Ou encore, un client d’un love-hôtel. Ou alors, une télévi­sion qui s’al­lume toute seule dans la cham­bre d’Eri, et qui dif­fuse l’im­age de la cham­bre vide.

Ressenti

Comme men­tion­né un peu plus haut, les chapitres alter­nent entre ce que font Eri et Mari, les deux soeurs, et bien que ce change­ment puisse par­fois per­dre le lecteur, ce n’est pas le cas ici. Muraka­mi instau­re ici par­faite­ment deux his­toires, que l’on veut suiv­re sans en per­dre le fil, et qui se recouper­ont au final.

Le con­tenu est assez étrange. His­toires de vie et anec­dotes sont mélangées ici, avec un fond d’in­trigue en la per­son­ne du “nous” qui observe l’aînée des deux soeurs. Ce qui est cer­tain, c’est que c’est avec un grand plaisir qu’on se laisse porter par l’écri­t­ure de Muraka­mi, et on est très vite emportés dans l’his­toire qui nous est con­tée ici.

Bref, un vrai bon­heur à lire.

shaya

2 réflexions sur « Le passage de la nuit, d’Haruki Murakami »

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