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L’échiquier du mal de Dan Simmons

Auteur : Dan Sim­mons — Tra­duc­teur : Jean-Daniel Breque — Illus­tra­teurs : Loic Poirieux (t1) et Sparth (t2)
Edi­teur : Gal­li­mard — Paru­tion : 1992 (1ère)
ISBN : 9782070415872 (t1) / 9782070415880 (t2) — Prix : 7.50 €

Ressen­ti

Dan Sim­mons a beau être un auteur con­nu, avouons-le, il n’a pas bien sou­vent croisé ma route, excep­té à l’ado­les­cence, où j’ai lu Endymion. Sauf que la lec­ture remonte, les sou­venirs n’en sont plus trop présents, à part le sen­ti­ment d’avoir appré­cié. Pra­tique, n’est-ce pas ?

Pour­tant, quand on m’a con­seil­lé de lire L’échiquier du mal, et que mon chemin a croisé le chemin de ces deux tomes aux Utopi­ales, zero hési­ta­tion pour acheter, et bien m’en a pris. On par­lera ici des deux tomes, désolée pour ceux et celles que ça pour­rait ennuy­er, mais c’est le prob­lème de les lire à la suite, ça s’est un peu con­fon­du dans mon esprit. Soyez prévenus égale­ment, vous trou­verez un peu de spoil­ers ici.

Donc, dans ce roman en deux vol­umes, on va suiv­re notam­ment le per­son­nage de Mélanie, de ses amis Nina et William Bor­den, et de Tony Har­od, pro­duc­teur. Fig­urez-vous que les trois pre­miers per­son­nages, qui ont vécu l’en­tre-deux guer­res ont la par­tic­u­lar­ité de con­trôler l’e­sprit de ceux qui les entourent. Intéres­sant n’est-ce pas ? Qui n’a jamais rêvé de telles capac­ités après tout ? Sauf que, pas de chance pour ces messieurs dames, ils ne sont pas les seuls vam­pires psy­chiques de la planète, loin de là, même s’ils sont les plus âgés et prob­a­ble­ment les plus puis­sants, et les autres voudraient bien pou­voir con­trôler le monde comme ils veu­lent, de préférence sans eux, mer­ci bien.

Seule­ment, que veu­lent vrai­ment ces êtres ? Sur­vivre ? Ou prof­iter sans ver­gogne des vies humaines qui les entourent pour jouer tran­quille­ment et s’af­fron­ter par armes inter­posées ? Vous le saurez en lisant le roman, na.

La force du roman ? Ces per­son­nages. Très franche­ment, Mélanie est l’un des per­son­nages les plus ter­ri­fi­ants que je con­naisse, et pour­tant. On voit pour­tant une bonne par­tie de l’his­toire de son point de vue, mais le lecteur ne con­naî­tra pour­tant pas ses inten­tions, loin de là. L’in­trigue en elle-même est égale­ment pas­sion­nante, même si par­fois un peu dif­fi­cile à suiv­re.

 En revanche, je suis oblig­ée de le dire, mais âmes sen­si­bles, il vaut mieux pour vous pass­er votre chemin. Ce n’est pas si vio­lent que ça, cer­tains romans sont pires, mais ça reste tout de même un roman flip­pant et qui fait franche­ment froid dans le dos, parce qu’au final, qui nous dit que ça ne se passe pas vrai­ment ?

A pro­pos de l’au­teur

En quelques années et dix romans, Dan Sim­mons a raflé tous les hon­neurs, les prix et la recon­nais­sance des cri­tiques. A lui seul, il cumule aujourd’hui plusieurs œuvres recon­nues comme des clas­siques, de la saga SF Hype­r­i­on en pas­sant par L’Echiquier du Mal ou plus récem­ment Ili­um.

shaya

6 réflexions sur « L’échiquier du mal de Dan Simmons »

    1. Je con­firme, Guil­laume, faut absol­u­ment que tu lis­es ce roman admirable. Pour ma art, j’ai aus­si plusieurs romans de l’au­teur à lire, dont Hypéri­on, con­sid­éré par beau­coup comme son chef d’oeu­vre…

      A.C.

  1. Claire­ment il fait par­tie des romans de Sim­mons que j’ai l’in­ten­tion de lire un jour ou l’autre. Il faut juste trou­ver le temps de s’en­fil­er cet énorme pavé (pour la ver­sion inté­grale)…

  2. Moi je suis restée blo­quée au 1er chapitre quand je me suis lancée y’a quelques années… pas sûre d’aimer l’u­nivers, et Dan Sim­mons me por­tant petit à petit sur les nerfs, pas sûre d’avoir envie de reten­ter mal­gré un bon reste de curiosité…

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