A propos de l’auteur
Professeur de mathématiques à Christ Church College à Oxford, Lewis Caroll fut ordonné pasteur en 1861 mais n’exerça jamais. Il publia sous son vrai nom des ouvrages d’algèbre et de logique mathématique ainsi que des recueils d’énigmes et jeux verbaux. Il fut toute sa vie attiré par le charme des petites filles et Alice’s Adventures in Wonderland (1865) fut à l’origine écrit pour amuser Alice Liddell et ses deux sœurs, filles du doyen de Christ Church. La suite des aventures d’Alice, Through the Looking-Glass parut en 1872, et The Hunting of the Snark, long poème parodique, en 1876. Les illustrations de John Tenniel sont depuis indissociables du texte.
Résumé
La petite Alice s’ennuie au bord d’un lac, lorsque soudain un lapin blanc passe près d’elle, et court dans son terrier, tenant une montre à la main, en disant « je suis en retard, en retard ! ». Se demandant de quoi il s’agit, Alice le suit, et s’enfonce dans le terrier…
Ressenti
Je ne détaillerai pas plus l’histoire, bien connue de tous, et réellement très proche du dessin animé Walt Disney vu en premier pour ma part. Tout d’abord, ce sont deux récits vraiment bien écrits, on les lit très facilement, et l’histoire est suffisamment intrigante pour être suivie.
Le point noir à mes yeux, ce sont les très nombreuses références aux contes anglais, qu’il faudrait sans doute avoir lu pour comprendre les parodies qu’en fait l’auteur ici (mea culpa, je n’ai pas eu le courage de les rechercher pour ma part). En effet, les notes nous indiquent souvent que les poèmes et chansons présentes sont des parodies ou des moqueries à l’attention de contes traditionnels anglais.
Le positif de cette édition, c’est qu’on a les noms des contes indiqués, et on peut donc faire les recherches si on le souhaite ^^ On découvre également avec joie le récit de La Traversée du Miroir, plus prenant, mais peut-être inconnu auparavant. Comme il n’y a que peu d’illustrations, les notes sont très utiles pour comprendre que certains personnages sont communs aux deux contes.
Au final, on apprécie ces contes, avec tous ces jeux de mots, ces histoires très étranges auxquelles on ne comprend pas grand chose, mais qui au final, ne correspondent-elles pas aux histoires qu’on pouvait se raconter enfant ?
Arf. Depuis que je me suis replongée dedans, je m'intéresse aux différentes éditions, et j'avais écarté celle-là en pensant qu'elle n'avait rien de spécial malgré sa jolie colorisation de couverture… Maintenant tu m'allèches avec ces références aux contes anglais! J'aimerais bien avoir plus de connaissances dans ce domaine, et la relation avec Carroll serait parfaite pour ça…
(pff, vile tentatrice, va ^^)