Les flammes de l’Empire, deuxième tome de L’interdépendance, il est temps de conclure avec La dernière emperox dzz !
L’heure n’est plus au déni : c’est bel et bien la fin. Les courants du Flux s’effondrent les uns après les autres ; l’image de l’avenir, c’est celle de communautés humaines contraintes à l’isolement, à la déchéance et à la mort, puisqu’il n’y a dans l’empire qu’une seule planète habitable en surface.
Que faire devant la catastrophe annoncée ? Sauver sa précieuse peau en marchant sur les autres au besoin, s’emparer de la planète habitable en question et se remplir les poches au passage. Tel est l’objectif de nombre de puissants des grandes maisons marchandes ; les « élites », quoi. À leur tête, l’ignoble Nadashe Nohamapetan.
En face de ceux-là, l’emperox Griselda et quelques fidèles, parmi lesquels son physicien d’amant, qui se creuse la cervelle pour comprendre la logique du Flux et proposer des pistes permettant de sauver l’ensemble des populations de l’Interdépendance, ou encore la pittoresque Kiva Lagos, jamais en manque de blasphèmes ni de manigances. Mais ne faudra-t-il pas beaucoup plus pour soustraire la souveraine à un énième attentat voire une destitution ? Qui sera la dernière emperox ?
Attention, spoilers. On retrouve nos héroines, Griselda, Kiva, et Nadashe, bien occupées à tenter chacune à leur manière de survivre. Pour certaines, sauver sa peau et s’en mettre plein les poches au passage, pour d’autres, sauver l’humanité. Pour rappel, l’humanité vit actuellement sur des mondes artificiels, reliés entre eux par ce qu’on appelle le Flux, et gouverné par L’interdépendance. La Terre semble avoir été oubliée, et dans cet empire, le commerce est roi, avec l’Emperox. Le problème ? Le Flux s’effondre peu à peu, amenant à une terrible catastrophe à venir, les mondes artificiels ne pouvant survivre seuls. Un seul monde pourrait le faire, le Bout, désormais objet de toutes les convoitises.
John Scalzi décrit un peu trop bien à mon sens ce qui se passerait lors d’une catastrophe annoncée dans la vraie vie mais ça fonctionne à merveille. Encore une fois, le lecteur n’aura pas le temps de s’ennuyer, La dernière emperox est un très bon page-turner, efficace jusqu’au bout avec une foule de rebondissements. Nos trois personnages principaux restent intéressantes, et particulièrement Kia, pour des raisons que je tairais ici, mais son langage est toujours à mourir de rire.
Pour autant, il n’y a pas que du bon dans ce tome qui conclue la trilogie de L’interdépendance. Certaines intrigues, comme le fonctionnement du flux, ont été totalement écartées et laissées à l’abandon, et on pourrait reprocher à l’auteur d’user un poil trop des mêmes ressorts scénaristiques dans les trois tomes.
En conclusion, La dernière Emperox reste un très bon roman de space-opéra, avec des héroïnes fortes, le tout avec humour et sur fond de critique sociale, mais qui pèche un peu à mon sens sur certaines intrigues.
D’autres avis : Celindanaé, Yogo, OmbreBones, ….
Il y aune conclusion au cycle, elle tient la route mais en effet ce troisième opus reste plus faible que les précédents. mais on ne va pas faire la fine bouche, c’est une trilogie plus qu’acceptable.
C’est tout à fait ça 😉
Bien, bien. Contente que tu aies apprécié malgré ces réserves. Je pense que je lirai du John Scalzi un jour, mais diable, comment faire pour tout lire… (Question que je répète toutes les semaines sur tous les blogs… )
Un Retourneur de Temps peut-être ? xD
C’est bien ça!!!
Bon déjà le tome 1, après on verra ^^
Bonne idée !