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L’interdépendance tome 3, : La dernière emperox de John Scalzi

Les flammes de l’Em­pire, deux­ième tome de L’in­ter­dépen­dance, il est temps de con­clure avec La dernière emper­ox dzz !

La dernière emperox de John Scalzi

 

L’heure n’est plus au déni : c’est bel et bien la fin. Les courants du Flux s’effondrent les uns après les autres ; l’image de l’avenir, c’est celle de com­mu­nautés humaines con­traintes à l’isolement, à la déchéance et à la mort, puisqu’il n’y a dans l’empire qu’une seule planète hab­it­able en sur­face.
Que faire devant la cat­a­stro­phe annon­cée ? Sauver sa pré­cieuse peau en marchant sur les autres au besoin, s’emparer de la planète hab­it­able en ques­tion et se rem­plir les poches au pas­sage. Tel est l’objectif de nom­bre de puis­sants des grandes maisons marchan­des ; les « élites », quoi. À leur tête, l’ignoble Nadashe Nohamapetan.
En face de ceux-là, l’emperox Grisel­da et quelques fidèles, par­mi lesquels son physi­cien d’amant, qui se creuse la cervelle pour com­pren­dre la logique du Flux et pro­pos­er des pistes per­me­t­tant de sauver l’ensemble des pop­u­la­tions de l’Interdépendance, ou encore la pit­toresque Kiva Lagos, jamais en manque de blas­phèmes ni de mani­gances. Mais ne fau­dra-t-il pas beau­coup plus pour sous­traire la sou­veraine à un énième atten­tat voire une des­ti­tu­tion ? Qui sera la dernière emper­ox ?

Atten­tion, spoil­ers. On retrou­ve nos héroines, Grisel­da, Kiva, et Nadashe, bien occupées à ten­ter cha­cune à leur manière de sur­vivre. Pour cer­taines, sauver sa peau et s’en met­tre plein les poches au pas­sage, pour d’autres, sauver l’hu­man­ité. Pour rap­pel, l’hu­man­ité vit actuelle­ment sur des mon­des arti­fi­ciels, reliés entre eux par ce qu’on appelle le Flux, et gou­verné par L’in­ter­dépen­dance. La Terre sem­ble avoir été oubliée, et dans cet empire, le com­merce est roi, avec l’Em­per­ox. Le prob­lème ? Le Flux s’ef­fon­dre peu à peu, amenant à une ter­ri­ble cat­a­stro­phe à venir, les mon­des arti­fi­ciels ne pou­vant sur­vivre seuls. Un seul monde pour­rait le faire, le Bout, désor­mais objet de toutes les con­voitis­es.

John Scalzi décrit un peu trop bien à mon sens ce qui se passerait lors d’une cat­a­stro­phe annon­cée dans la vraie vie mais ça fonc­tionne à mer­veille. Encore une fois, le lecteur n’au­ra pas le temps de s’en­nuy­er, La dernière emper­ox est un très bon page-turn­er, effi­cace jusqu’au bout avec une foule de rebondisse­ments. Nos trois per­son­nages prin­ci­paux restent intéres­santes, et par­ti­c­ulière­ment Kia, pour des raisons que je tairais ici, mais son lan­gage est tou­jours à mourir de rire.

Pour autant, il n’y a pas que du bon dans ce tome qui con­clue la trilo­gie de L’in­ter­dépen­dance. Cer­taines intrigues, comme le fonc­tion­nement du flux, ont été totale­ment écartées et lais­sées à l’a­ban­don, et on pour­rait reprocher à l’au­teur d’user un poil trop des mêmes ressorts scé­nar­is­tiques dans les trois tomes.

En conclusion, La dernière Emperox reste un très bon roman de space-opéra, avec des héroïnes fortes, le tout avec humour et sur fond de critique sociale, mais qui pèche un peu à mon sens sur certaines intrigues.

D’autres avis : Celin­danaé, Yogo, Ombre­Bones, .…

shaya

7 réflexions sur « L’interdépendance tome 3, : La dernière emperox de John Scalzi »

  1. Il y aune con­clu­sion au cycle, elle tient la route mais en effet ce troisième opus reste plus faible que les précé­dents. mais on ne va pas faire la fine bouche, c’est une trilo­gie plus qu’ac­cept­able.

  2. Bien, bien. Con­tente que tu aies appré­cié mal­gré ces réserves. Je pense que je lirai du John Scalzi un jour, mais dia­ble, com­ment faire pour tout lire… (Ques­tion que je répète toutes les semaines sur tous les blogs… )

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