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Mordre le bouclier, de Justine Niogret

 

Auteur : Jus­tine Niogret — Illus­tra­teur : Johann Bod­in
Edi­teur : Mné­mos — Paru­tion : Mai 2011
ISBN : 9782354081171 — Prix : 18 €

A propos de l’auteur

Jus­tine Niogret a tout juste trente ans et vit en Bre­tagne, à deux pas de la forêt de Brocéliande. Amoureuse de la fan­ta­sy et du Moyen-Age, elle appro­fon­dit ses con­nais­sances romanesques et théoriques en pra­ti­quant la forge et l’équitation. Chien du Heaume est son pre­mier roman.

Quatrième de couverture

Cas­tel de Broe. Six mois ont passé depuis la mort de Noalle et Chien du heaume, anéantie par la perte de ses doigts, s’abîme dans la con­tem­pla­tion de sa griffe de fer, cadeau de Rege­hir le forg­eron. Bréhyr entend lui redonner vie et l’en­traîne sur les routes à la recherche du dernier homme qu’elle doit tuer: Herôon. Par­ti en Terre sainte, celui-ci revien­dra par le Tor, une tour mythique où le monde des vivants s’ou­vre à celui des morts.

Ressenti

Ce roman est la suite directe de “Chien du Heaume”, lu à sa sor­tie l’an dernier. On y retrou­ve Chien, qui a du mal à se remet­tre de la perte de sa main, mais ça n’est pas vrai­ment le per­son­nage cen­tral de l’his­toire, qui est plus à mon sens ici Bréhyr, guer­rière âgée, arrachée à sa famille qui fut tuée lorsqu’elle était toute petite.

 

Ce fut un plaisir de retrou­ver la plume acérée de l’au­teur, et aus­si Chien, mais l’in­trigue ici du roman est assez légère. Il s’ag­it de retrou­ver le dernier des hommes qui ont enlevé Bréhyr enfant, et ain­si de ter­min­er sa quête, et ce sera égale­ment l’oc­ca­sion pour Chien de repren­dre sa quête d’i­den­tité.

 

L’élé­ment très présent dans ce roman, c’est la colère. Celle de Chien qui a per­du sa main, cette rage qui la dévore et manque de causer sa perte, celle de Bréhyr égale­ment, bien plus froide, et plus ter­ri­fi­ante à mes yeux par son manque d’hu­man­ité.

Mais ce n’est pas tout, puisque nous avons de quoi réfléchir, avec l’at­ti­tude de Chien, si ani­male, avec les ren­con­tres que les deux femmes fer­ont, notam­ment celle d’un croisé qui n’a plus la foi, et la quête de Chien.

 

Ce deux­ième tome, très court, fut un plaisir à par­courir, et offre à mon sens plus de réflex­ion que le précé­dent, étant moins cen­tré sur l’in­trigue. Lec­ture com­mune avec Lhis­bei, Lorkan, Endea, et Efelle.

shaya

3 réflexions sur « Mordre le bouclier, de Justine Niogret »

  1. Du plaisir de lec­ture aus­si, mais moins fort que pour le pre­mier tome, beau­coup de vio­lence et de scènes crues qui m’ont mise mal à l’aise.
    Pour autant l’analyse des per­son­nages est bien menées et le style de Niogret reste excel­lent.
    J’ai noté aus­si ce manque d’hu­man­ité en con­traste avec le cheva­lier qui en fait large­ment preuve

  2. C’est sûr que c’est très sur­prenant au départ Efelle, mais ça m’a beau­coup plus ! Endea, pour le coup je crois qu’il en faut plus pour me met­tre vrai­ment mal à l’aise dans ma lec­ture ^^

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