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Sororité, anthologie

Début avril, les édi­tions Points ont sor­ti une col­lec­tion dédiée au fémin­isme, au for­mat poche, plus abor­d­able que les grands for­mats.  C’é­tait l’oc­ca­sion pour moi de décou­vrir leur antholo­gie Soror­ité, dirigée par Chloé Delaume.

Sororité, anthologie

Dirigé par Chloé Delaume, lau­réate du prix Médi­cis 2020, ce col­lec­tif inédit de qua­torze autri­ces est l’occasion de rassem­bler les femmes et de jeter les bases d’une révo­lu­tion fémin­iste.

Sous la direc­tion de Chloé Delaume, avec Juli­ette Armanet, Lau­ren Bastide, Iris Brey, Estelle-Sarah Bulle, Rébéc­ca Chail­lon, Jeanne Cher­hal, Alice Cof­fin, Camille Froide­vaux-Met­terie, Kyémis, Lola Lafon, Fati­ma Ouas­sak, Ovi­die, Lydie Sal­vayre et Maboula Souma­horo.

Soror­ité est donc un ouvrage col­lec­tif dirigé par Chloé Delaume , sor­ti chez Points , au for­mat poche. Il s’ag­it d’une réflex­ion sur ce thème sous dif­férentes formes : des réflex­ions, de la fic­tion, de la poésie, et bien d’autres choses encore.

Le texte col­lec­tif nous invite à nous inter­roger sur cette rival­ité per­ma­nente entre femmes, au lieu d’une sol­i­dar­ité entre nous, opprimées par le patri­ar­cat. Il est aus­si appré­cia­ble de lire que cer­tains textes se veuil­lent inclusifs, en n’ou­bliant nos adelphes (frères et soeurs) trans­gen­res.

“Entre soeurs, on n’a pas besoin de plaire, d’in­téress­er ou de séduire pour s’aimer : on fait par­tie, c’est tout”. Jeanne Bur­gart Goual

Une décou­verte choquante pour moi a été celle du syn­drome de la Schtroumpfette, qui décrit com­ment dans les arts et médias, l’u­nique per­son­nage féminin dans une com­mu­nauté mas­cu­line tend à être stéréo­typé et défi­ni unique­ment par son genre.

Le recueil ne m’a pas con­va­in­cue sur tous les textes, cer­tains étant par exem­ple axés sur la mater­nité, et d’autres un peu trop dans la poésie, et j’ai claire­ment une préférence pour des textes d’opin­ion. Soror­ité est égale­ment très intéres­sant pour décou­vrir de nou­velles plumes sur du for­mat court, et par­fois avoir très envie de les décou­vrir plus longue­ment.

Soror­ité reste un recueil très riche à lire, et je ne peux que vous le recom­man­der.

shaya

9 réflexions sur « Sororité, anthologie »

  1. La thé­ma­tique m’in­téresse beau­coup tout comme le for­mat.
    Quant au syn­drome de la Schtroumpfette, je ne con­nais­sais pas le terme, mais le phénomène en lui-même ne m’é­tonne guère…

  2. Fort intéres­sant!
    Pour le boulot, j’ai lu récem­ment une réécri­t­ure de l’his­toire de Cen­drillon dans laque­lle les demi-sœurs de Cen­drillon ne sont pas des pestes, mais des jeunes femmes très sym­pa­thiques qui sou­ti­en­nent leur demi-sœur. J’ai trou­vé ça chou­ette.

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