Accueil » Film » Sur les écrans #5

Sur les écrans #5

Séries

  • The Fosters, saison 4, épisodes 1 à 10

Un couple de lesbiennes -l’une est policière, l’autre enseignante dans une école privée- sont les heureuses mamans de trois enfants : un fils biologique et des jumeaux adoptés, une fille et un garçon. Leur équilibre familial est bousculé lorsqu’elles accueillent une adolescente rebelle au sein de leur foyer…

The Fosters

Oui, les saisons de cette série sont découpées. Cette nouvelle saison a donc repris très vite après la fin de la troisième,  un peu agaçante à mon goût. Mais cette fois, les scénaristes ont choisi de mettre un peu plus en avant d’autres personnages, notamment ceux de Mariana et de Jude. Nous retrouvons l’adolescente un peu futile face à des situations bien difficiles, qui donnent de la profondeur à ce personnage qui évolue enfin. Jude, quant à lui, n’est enfin plus le petit garçon vu dans les saisons précédentes, mais devient un véritable adolescence, avec ses questionnements et ses déboires. L’intrigue de Callie dévie un peu plus sur de l’enquête cette saison, mais le personnage reste toujours autant tête à claque. En conclusion ? Cette nouvelle demi-saison a l’air intéressante, si on reste concentré sur les intrigues ne concernant pas Callie.

 

  • Victoria, épisodes 1 à 5

Les huit épisodes de la série suivent le début de la vie de la Reine Victoria, jouée par Jenna Coleman, à partir de son accession au trône à l’âge de 18 ans, jusqu’à ses fiançailles et son mariage au Prince Albert.

victoria

Certaines personnes ne sont peut-être pas au courant mais les séries historiques, en général, me plaisent beaucoup. Même si à cause d’elles je passe régulièrement des heures à aller me renseigner pour comparer la série aux évènements historiques. Le règne victorien est une période de l’histoire qui m’intéresse depuis longtemps, et avec Jenna Coleman au casting, difficile de ne pas se lancer.

Les premiers épisodes ont été un véritable coup de coeur : Jenna incarne très bien l’adolescente écartée de la réalité, et qui va devoir monter sur le trône, le tout sans être totalement contrôlée par les hommes de la Cour. Cependant, la série oublie très vite l’axe politique pour se concentrer sur sa relation avec son conseiller, Lord Melbourne, et par la suite avec celui qui sera son époux, le prince Albert de Saxe. L’histoire devient un peu trop niaiseuse à mon goût, j’attends cependant la fin de la série pour confirmer mon avis mitigé.

 

  • Versailles, saison 1

Le roi de France, Louis XIV, a 28 ans. Il souhaite soumettre la noblesse française à l’autorité du pouvoir royal. Pour s’éloigner de Paris et des événements de la Fronde qui le hantent encore à ce jour, il décide de déménager son gouvernement dans l’ancien pavillon de chasse de son père. Afin d’attirer les nobles à sa Cour et ainsi les garder sous contrôle, il lance la construction du plus somptueux des châteaux : Versailles. Cette entreprise démesurée et coûteuse va attiser mécontentements et discordes. Dans une Cour gangrenée par les complots, comment Louis XIV pourra-t-il imposer son pouvoir, vivre ses passions amoureuses et mériter son titre de Roi Soleil ?

versailles

Qu’on le veuille ou non, l’histoire du Roi Soleil est indéniablement impressionnante et force l’admiration. Nous retrouvons Louis XIV à la mort de sa mère, à la période où il décide de faire construire Versailles. Bien évidemment, cela ne se fait pas sans heurts, la Cour en est particulièrement mécontente, Versailles étant à l’époque bien moins somptueux. La série mêle habilement l’aspect politique et les amours du roi. Nous sommes plongés dans un univers où le complot règne en maître, et où coucher avec quelqu’un peut signifier votre déchéance comme une belle ascension sociale. Le bémol à mes yeux est cependant le manque de repères comme des dates. Les sauts temporels sont nombreux, et il n’est pas simple de tout suivre. Il semblerait également que la série soit particulièrement inexacte quand à ce qui se passait réellement, et c’est bien dommage. J’aurais par exemple bien aimé apprendre par la série pourquoi le frère du roi est aussi efféminé.

 

  • Dark Matter, saison 2

Six personnes se réveillent à bord d’un vaisseau livré à lui-même. Elles n’ont aucun souvenir de leur passé, ni de leur identité. Aidés par un Androïde, ces six nouveaux membres d’équipage vont tenter de survivre à travers l’espace et de comprendre pourquoi ils sont là et surtout, connaître qui ils sont.

Dark_Matter

Oui, je sais, j’ai déjà parlé de Dark Matter. Mais reparlons-en maintenant que la saison est achevée.

Très clairement à mes yeux, cette saison-ci est meilleure que la précédente. Les différents personnages sont développés chacun à leur tour à l’exception de Six, mais l’Androide n’est pas pour autant oubliée. Son intrigue est d’ailleurs particulièrement intéressante, sur le thème de l’IA et des sentiments. Une IA peut-elle avoir des sentiments ? Ces sentiments la rendent-elle « humaine » ? La série s’interroge aussi sur l’importance de la mémoire : nous le verrons avec Ryo, le vécu forme indéniablement une part du caractère…. En bref, cette deuxième saison est vraiment top, et que je ne peux que vous inviter à la regarder.

Films

  • Tallulah

Une jeune femme sans racines arrache un tout petit de sa mère riche et négligente et fait passer le bébé pour le sien, par volonté de le protéger. Cette décision connecte et transforme la vie de trois femmes très différentes.

Tallulah

Si vous ne le saviez pas encore, sachez qu’Ellen Page fait partie des actrices dont j’apprécie particulièrement la filmographie, il n’y avait donc aucune chance que je rate ce film. Tallulah nous raconte l’histoire d’une jeune femme un peu perdue, qui va croiser la route de ce qui semble être une mère négligente, et qui va enlever sa petite fille. Le film retrace parfaitement ce que l’on peut ressentir face à des parents qu’on pourrait qualifier d’incompétents, et ce désir de protéger l’enfant qui n’a rien fait pour mériter, en occultant complètement l’amour parental et les circonstances propres à chaque situation.

C’est bien ce constat qui rend ce film aussi. Chaque spectateur sait que Tallulah fait une bêtise, une grosse bêtise impardonnable, mais qui n’aurait pas envie de réagir comme elle face à une mère qui se fiche de son enfant ? Nous assisterons tout le long du film à la descente aux enfers de la jeune femme, confrontée aux conséquences de ses actes. C’est aussi le retour du duo Ellen Page / Allison Janney, déjà vu dans l’excellent Juno. En bref ? Un très beau film, bien que quelque peu déprimant.

 

  • Joy

Inspiré d’une histoire vraie, JOY décrit le fascinant et émouvant parcours, sur 40 ans, d’une femme farouchement déterminée à réussir, en dépit de son excentrique et dysfonctionnelle famille, et à fonder un empire d’un milliard de dollars. Au-delà de la femme d’exception, Joy incarne le rêve américain dans cette comédie dramatique, mêlant portrait de famille, trahisons, déraison et sentiments.

joy

Joy, sorti en début d’année, m’avait intriguée dès sa sortie, mais il a fallu attendre un peu pour le voir. Nous sommes dans les années 80, et Joy est une inventeuse. Le problème ? La jeune femme doit gérer une famille dysfonctionnelle, un travail, et surtout le monde qui l’entoure. Car Joy n’est pas seulement le récit d’une entrepreneuse qui a réussi et qui a bâti un empire, c’est surtout celui d’un combat contre le monde des affaires, où les femmes n’ont pas encore leur place. Car oui, à chaque étape de son projet, des bâtons lui sont mis dans les roues, en permanence, espérant la faire renoncer, jouant sur son inexpérience.

Avec ce film, nous plongeons directement dans un entre-deux. Les années 60 ont passé, les droits des femmes ont évolué, mais pas les mentalités. Il est clairement attendu de Joy qu’elle gère ses enfants, sa mère qui passe ses journées devant la télé, son père, et même son ex-mari, aux dépens de sa vie professionnelle. Joy reste une belle histoire à regarder, une jolie success story.

 

  • Suicide Squad

« C’est tellement jouissif d’être un salopard ! » Face à une menace aussi énigmatique qu’invincible, l’agent secret Amanda Waller réunit une armada de crapules de la pire espèce. Armés jusqu’aux dents par le gouvernement, ces Super-Méchants s’embarquent alors pour une mission-suicide. Jusqu’au moment où ils comprennent qu’ils ont été sacrifiés. Vont-ils accepter leur sort ou se rebeller ?

suicidesquad

Avant tout, précisons que je n’ai pas lu le comic éponyme. Ce film est un divertissement qui se laisse regarder comme d’autres, et j’en ai été surprise vu la critique virulente. En revanche, il est totalement vrai que nous ne retrouverons pas du tout dans Suicide Squad ce qui nous est vendu, à savoir des méchants, des vrais. Si vous attendiez un film très noir, violent, et dramatique, passez donc votre tour, c’est raté. Contrairement aux apparences, Jared Leto alias le Joker est très peu présent dans le film, n’apparaissant que dans les pensées de sa compagne. D’ailleurs, parlons-en d’Harley Quinn, incarnée par Margot Robbie, qui domine littéralement le film. Elle nous présente merveilleusement Quinn complètement folle au sens strict, mais aussi folle de son Joker bien-aimé. Cependant les autres personnages me semblent trop « gentils » par rapport à leur statut de super-vilain. Deadshot est clairement présenté comme un mercenaire, qui n’a tout simplement qu’un sens moral limité. El Diablo est carrément présenté en repenti en refusant d’utiliser ses pouvoirs, et d’autres ne servent à rien.

En clair ? Un film que vous apprécierez si vous ne cherchez pas un scénario trop complexe (il tient sur un bout de papier), et surtout si vous n’avez pas trop d’attente par rapport à l’univers DC.

  • Demain

Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ? Suite à la publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent sont partis avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l’éviter. demainlefilm

Le documentaire réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent part d’un constat bien connu : la planète s’abîme, ses ressources ne sont pas illimitées. Mais comment y remédier ? Ils ont choisi de traiter cinq problématiques fondamentales : l’énergie, l’agriculture, l’économie, la démocratie, et l’éducation.

Si certains chapitres montrent des situations un peu sombres (notamment l’économie), le film prend surtout le parti de nous présenter différentes initiatives mises en place dans le monde et nous montre que oui, un autre monde est possible. Une bouffée d’optimisme bienvenue, associée à quelques idées pour changer les choses, nous aussi.

shaya

9 réflexions sur « Sur les écrans #5 »

  1. J’ai essayé The Fosters mais j’ai eu du mal à accrocher… Je note Victoria qui pourrait m’intéresser 🙂 Côté films, j’ai vu Joy avec lequel j’ai passé un bon moment. Et il faudra que je voie les autres.

    1. Ca ne me surprend pas The Fosters, ça reste une série qui vise les ados à la base 🙂 Tu me diras ce que tu penses de Victoria si tu regardes ! Joy est plutôt une bonne surprise oui 🙂

  2. Tu me rappelles de mettre Tallulah dans ma liste à voir, j’avais vu des pub sur YT.
    Tu l’as regardé en quelle langue Versailles ? La série en anglais mais faite par des Français pour raconter l’histoire de France, ça me dépasse un peu j’avoue XD

    1. :p Cool pour Tallulah, j’ai failli le rater vu qu’il est sorti sur Netflix moi ^^ Alors Versailles je t’avoue que j’avais oublié que c’était sorti à la base en anglais, vu que j’ai trouvé de suite les épisodes en français, ça m’a paru logique de rester sur cette langue. Ils ont du vouloir faire une série qui pourrait se vendre à l’international xD

  3. Elle était très sympa la 2e saison de Dark Matter ! (et je suis très curieuse de voir la suite).
    Je note Victoria dans un coin de ma tête, ça ferait bien la paire avec la série sur Elisabeth II qui va sortir sur Netflix (avec Matt Smith !).

    1. Oui moi aussi ! En fin de saison 1 c’était plus mitigé mais là ça y est je suis convaincue ! Victoria est sympa à regarder oui, j’ai hâte de voir que ça va donner Elisabeth II, je ne savais pas que Matt Smith était dedans !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Revenir en haut de page