Accueil » Fantasy » Acacia, de David Anthony Durham

Acacia, de David Anthony Durham

 

Auteur : David Antho­ny Durham — Tra­duc­teur : Thier­ry Arson
Edi­teur : Le Pré aux Clercs — Paru­tion : 16/10/2008
Prix : 20.95€ — ISBN : 9782842283421

Existe aus­si chez Pock­et à 12€

A propos de l’auteur

David Antho­ny Durham est né à New York en 1969 de par­ents d’o­rig­ine caribéenne, et a gran­di dans le Mary­land où il est devenu pro­fesseur d’u­ni­ver­sité. Après avoir beau­coup voy­agé à tra­vers les Etats-Unis et l’Eu­rope, il s’est instal­lé en Écosse pen­dant plusieurs années avec sa femme et ses enfants. En 1999, alors qu’il vivait en France, il a écrit Gabriel’s Sto­ryqui a reçu de nom­breuses dis­tinc­tions, comme celle du New York Times Notable Book ou du Los Ange­les Times Best of 2001 pick. Ce livre est cen­tré sur les colons Afro-améri­cains de l’Amérique de l’Ouest. En 2002, Walk through Dark­ness racon­te l’his­toire d’un esclave en fuite, juste avant la guerre de Séces­sion. En jan­vi­er 2005, DA Durham a pub­lié son troisième livre, Pride of Carthage, une fresque his­torique.

Résumé

Nous sommes dans un monde médié­val, plus pré­cisé­ment sur une île, Aca­cia. Un roi règne, Leo­dan Akaran, et apparem­ment, tout va bien dans le roy­aume. Apparem­ment. Car Leo­dan s’est bien gardé de dévoil­er au peu­ple, et par­ti­c­ulière­ment à ses qua­tre enfants, que leur richesse est basée sur le traf­ic d’esclaves et de drogue. Le prob­lème, c’est que les sit­u­a­tions comme celle-ci durent rarement, et c’est le cas ici, puisque le roi est assas­s­iné par un Mein, peu­ple nordique, lui lais­sant tout juste le temps de lancer un plan mis en place pour sauver ses enfants.

Suiv­ez ensuite le des­tin d’Al­liv­er, Corinn, Mena, et Dariel, qui vont devoir se bat­tre pour recon­quérir leur empire, et lui redonner son éclat.

Ressenti

Si vous avez aimé le Seigneur des Anneaux, vous aimerez prob­a­ble­ment Aca­cia. C’est le genre de roman assez lent au début, qui prend tout son temps pour met­tre le monde en place, et dont on sent que l’au­teur s’est énor­mé­ment doc­u­men­té pour créer ce monde. C’est aus­si un des défauts du livre, parce que hon­nête­ment, dans les deux cent pre­mières pages, il ne se passe presque rien. Il faut donc s’ac­crocher un peu, et s’im­prégn­er du décor pour pou­voir con­tin­uer la lec­ture.

Cepen­dant, quel plaisir quand l’in­trigue se met enfin vrai­ment en place… Imag­in­er un empire tenu en laisse par une guilde marchande est auda­cieux, tout comme l’u­til­i­sa­tion de la drogue et du traf­ic d’esclaves. A tra­vers l’évo­lu­tion des qua­tre enfants, l’au­teur nous fait aus­si voir dif­férentes facettes de l’empire, ce qui est très intéres­sant.

On peut dire que ce n’est pas le meilleur livre pour se défouler les neu­rones, mais Aca­cia est tout de même un excel­lent roman, et on a hâte d’avoir la suite en main.

shaya

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Revenir en haut de page