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Solstice

Auteurs : Jean Baret, Anne-Lau­re Davi­et, Med­dy Lign­er, Fabi­en Clav­el, Elis­a­beth Hen­ry, Jes­salyn, Veronique Pin­gault, Benoit Giusep­pin, Nico­las Kempf, Math­ieu Gaborit, Nicholas Delong, Nico­las Cluzeau, Olivi­er Getch­er, Anaël Verdier — Illus­tra­teur : Bruno Wag­n­er
Edi­teur : Mille Saisons — Paru­tion : 01/09/2008
Prix : 18- ISBN : 9782952564612
Sec­ond vol­ume de l’an­tholo­gie “Crimes en Imag­i­naire”

Ressenti et résumé

Navrée par avance de la présen­ta­tion de cet arti­cle, mais il est dif­fi­cile de résumer une antholo­gie :p

A flot et à sang, Med­dy Lign­er : Si une nou­velle m’a mar­quée dans cette antholo­gie, c’est bien celle-ci. Imag­in­er un lien télé­pathique humain-ani­mal. Oui, ça a déjà été fait, mais on ne s’at­tend cer­taine­ment pas à trou­ver ça dans une antholo­gie qui traite du crime. On met un peu de temps à com­pren­dre qui est qui, mais les descrip­tions mar­itimes sont superbes, et la fin poignante.

La vengeance du Dieu-Hêtre, Fabi­en Clav­el : Le per­son­nage prin­ci­pal de cette nou­velle est pas­sion­nant. Un enquê­teur obèse, gros lecteur, qui délègue énor­mé­ment. Pas bien con­va­in­cant. Sauf que se cache cici un excel­lent esprit d’analyse. La magie ne sem­ble pas être courante dans le monde de Fabi­en Clav­el, mais la fin laissse la place aux doutes, et on aimerait en savoir plus. A décou­vrir dans le pre­mier roman de Fabi­en Clav­el, d’où vient ce per­son­nage.

Blonde à forte capac­ité pul­monaire, Elis­a­beth Hen­ry : Rien que le titre intrigue. On se demande à qui on va avoir à faire, et on n’est pas déçu. C’est une nou­velle pleine d’hu­mour, avec un per­son­nage qui sem­ble stu­pide, mais attachante. Espérons que ce sont que les débuts de ses aven­tures !

Era­mus Angeli, Jes­salyn : Nou­velle mag­nifique, qui nous con­te l’his­toire d’un ange brisé par la tor­ture. Ce qu’elle vit, sa souf­france, et celle de Raphaël égale­ment, son maître, sont très bien exprimés. On a ici une approche intérieure de l’E­den et on ne demande qu’à en savoir plus. Nou­velle à lire et à relire.

Le Reboo­teux, Jean Baret : Imag­inez qu’un homme puisse tout soign­er. Pénétr­er l’in­con­scient d’un être pour tuer la blessure, et soign­er ain­si. Reboot­er l’in­con­scient. On est ici face à un tueur, mais un tueur de blessures d’in­con­scient. Cette théorie est très intéres­sante, et les descrip­tions très belles, bien qu’il puisse être dif­fi­cile de saisir le mes­sage de la nou­velle.

A fleur de peau, Véronique Pin­gaut : Au début, on peut se deman­der ce que vient faire cette nou­velle ici. A pre­mière vue, ça sem­ble être une sim­ple his­toire d’amour entre un homme et une femme un peu étrange. Tout tourne en réal­ité autour de ce secret, et la fin de la nou­velle est à la fois triste et prise de con­science.

Du sang sur mes mains, Benoit Giusip­pin : Nous revoilà ici avec un tueur. Nou­velle bien écrite, mais ici on a un prob­lème de point de vue. Il s’est avéré dif­fi­cile pour moi de com­pren­dre l’acte du tueur avant la toute fin de la nou­velle, mais c’est sans doute voulu. L’au­teur explore ici le domaine de folie, et pousse à la réflex­ion.

Best-sell­er, Nico­las Kempf : Cette nou­velle-ci, on peut se deman­der si le fan­tas­tique est présent ou pas. On suit les pas d’un auteur qui a signé un con­trat en blanc pour un best-sell­er qui reste à écrire. Les divers états d’e­sprit du per­son­nage sont très drôles à lire, et la fin orig­i­nale. Un bon texte sur la para­noïa ^^

Mime, Math­ieu Gaborit : Ici, on est dans une sorte de chas­se à l’âme. Oui, notre per­son­nage doit “fécon­der” une âme. Etrange, non ? C’est une nou­velle intéres­sante sur deux points : on est tout d’abord pris dans la chas­se, mais on a aus­si une péri­ode d’in­tro­spec­tion et de ques­tion­nement.

Un dernier ora­cle, Nico­las Delong : Imag­inez qu’on puisse voir le futur, et qu’il ne nous plaise pas. Imag­inez qu’on veuille le chang­er. Et regardez les con­séquences que ça peut avoir. Atten­tion à ne pas vous laiss­er décourager par l’ex­pli­ca­tion sci­en­tifique des trous noirs !

Le syn­drome de Talos, Nico­las Cluzeau : Mal­heureuse­ment, l’héroïne se prête plus ici à un roman qu’à une nou­velle. Elle est de ceux pour qui un peu de temps est néces­saire pour l’ap­préci­er, puisqu’elle se mêle de ce qui ne la regarde pas ^^ C’est un scé­nario d’en­quête intéres­sant, même si l’épi­logue est dif­fi­cile à com­pren­dre.

Bonne lec­ture !

shaya

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