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Bilan mensuel décembre #5

Décembre, dernier mois de l’année. Comme cet article paraît le 1er janvier, c’est aussi l’occasion pour moi de vous souhaiter une excellente année 2021, pleines de découvertes culturelles et de bonheur. Le bilan annuel arrivera d’ici quelques.

Côté blog

Côté lectures

  • Apprendre, si par bonheur, de Becky Chambers : je ne pense pas le chroniquer, tout simplement parce que cette novella a été une déception, probablement à cause des attentes sur elle. Ne vous méprenez pas : c’est bien écrit, on retrouve avec plaisir l’univers bienveillant de l’autrice, mais je peine à comprendre son succès. A choisir, je vous conseille toujours L’espace d’un an de Becky Chambers.
  • La ronde des esprits, de Nalo Hopkinson : Un roman fantastique original, à l’ambiance jamaïquienne. Chronique à venir
  • Les meurtres de Molly Southbourne, de Tade Thompson : En voilà une novella que j’attendais de lire depuis un moment, mais qui m’a beaucoup plu. Ambiance sanglante au programme, et chronique à venir (en théorie)
  • Le vieil homme et la guerre de John Scalzi : En voilà un roman que je ne pensais plus lire, vu la bibliographie galopante de Scalzi, mais c’est définitif, j’accroche vraiment beaucoup à sa plume.
  • La Fraternité de l’Anneau, de J.R.R Tolkien (nouvelle traduction) : Est-il vraiment nécessaire de vous présenter ça ? Ce roman ne sera pas chroniqué, donc, sachez juste que c’était toujours aussi bien, et que je n’ai qu’un regret : ne pas avoir le reste de la nouvelle traduction sous la main !
  • Harry Potter and the prisoner of Azkaban, de J.K. Rowling : Encore une fois, est-il vraiment besoin de vous présenter ce roman ? A vrai dire, il est toujours en cours de lecture et me pose problème : il est devenu pour moi un peu trop enfantin et j’ai des difficultés à poursuivre ma lecture.
  • Génération offensée, de Caroline Fourest : Un essai qui n’était pas du tout prévu à mon programme mais prêté par mon père, et assez intéressant sur le thème de l’appropriation culturelle et du militantisme. Je ne partage pas toutes les opinions du livre et ça n’est pas franchement bien écrit, mais ça ouvre à la réflexion.
  • Devenir, de Michelle Obama : Vous ne rêvez pas, j’ai ENFIN fini cet essai ! Chronique à venir
  • La petite dernière, de Fatima Daas : Il s’agit d’un premier roman autofiction, d’une jeune Française d’origine algérienne, banlieusarde, lesbienne et musulmane. Elle décrit ici la difficulté d’associer homosexualité et religion, de réunir le puzzle nécessaire à sa quête identitaire. Des chapitres et des phrases courtes, percutantes, et des passages où la foi de l’autrice est bien présente, et aussi mais surtout, la douleur de se sentir pécheresse pour assumer son identité, sans renoncer à sa religion.

 

Côté PAL

Oui, d’accord, ce mois-ci, la PAL a pris cher, mais ce sont des BD et des achats pour un challenge. Ca ne compte pas vraiment, si ?

  • Peau d’homme, de Hubert et Zanzim

Dans l’Italie de la Renaissance, Bianca, demoiselle de bonne famille, est en âge de se marier. Ses parents lui trouvent un fiancé à leur goût : Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Le mariage semble devoir se dérouler sous les meilleurs auspices même si Bianca ne peut cacher sa déception de devoir épouser un homme dont elle ignore tout. Mais c’était sans connaître le secret détenu et légué par les femmes de sa famille depuis des générations : une « peau d’homme » !

  • Simone Veil, l’immortelle de Pascal Bresson et Hervé Duphot

Simone Veil, née Jacob, rescapée de la Shoah, a fait de la lutte pour les droits des femmes son combat.
Une lutte contre le sexisme, la misogynie et pour la dignité qu’elle porta au sein de l’Assemblée nationale alors qu’elle était ministre de la Santé. Une bataille qu’elle ne cessa jamais de mener.
Disparue le 30 juin 2017, elle entre au Panthéon le 1er juillet 2018.

  • Ama le souffle des femmes, de Franck Mangions et Cécile Beck

Japon, fin des années 1960. Nagisa, jeune citadine tokyoïte aux manières policées et pudiques, débarque avec son paquetage sur Hegura, petite île de pêcheurs reculée. Là, elle est adoptée par Isoé, la cheffe de la communauté des « Ama » qui gouverne l’île. Les Ama, ces « femmes de la mer » brutes, fortes et sauvages qui plongent en apnée, nues, pour pêcher des coquillages… Choc intime et culturel, ce mode de vie rural et indépendant est progressivement investi par la timide Nagisa, qui fuit son passé.

  • Locke and key tomes 1 et 2 de Joe Hill et Gabriel Rodriguez

Keyhouse : un étrange manoir de la Nouvelle-Angleterre. Un manoir hanté, dont les portes peuvent transformer ceux qui osent les franchir…

Après le meurtre brutal de leur père, Tyler, Bode et Kinsey découvrent leur nouvelle demeure, croyant y trouver le refuge dont ils ont besoin pour panser leurs plaies. Mais une ténébreuse créature les y attend pour ouvrir la plus terrifiante de toutes les portes

  • Le pays multicolore, de Julian May

Il appuya sur la touche. Un bref instant de douleur, un éblouissement, les limbes gris. Ils ne respiraient plus, leur cœur ne battait plus. Et puis, soudain, il fit chaud et ils ouvrirent les yeux dans un éblouissement de vert et de bleu. Des mains les agrippèrent…

En 2034, en France, non loin de Lyon, un homme a découvert un passage vers le lointain passé de la Terre : la Porte du Temps. Une communication à sens unique vers le Pliocène, cet âge luxuriant d’il y a six millions d’années, à la fin de l’ère tertiaire. Des pionniers, des renégats, des révoltés, des rêveurs et des aventuriers partent pour un voyage sans retour vers cet Exil paradisiaque, rejetant les étoiles pour le splendide et redoutable matin du monde. Pour une Terre plus étrangère que les autres planètes.

  • Loué soit l’exil, de Vonda N. McIntyre

La lourde botte frappe Chris qui s’affale sur un tas d’immondices contre le mur suintant de la grotte. Une fureur aveugle envahit Mischa. L’adolescente fait jaillir la lame de crystal de son couteau et l’enfonce dans le ventre de l’agresseur. A Centre, cul de sac de la galaxie, c’est le plus rapide qui survit et Mischa, désespérée, sait qu’elle ne pourra pas éternellement protéger son frère. Seule solution, l’exil. Hélas, les rares astronefs qui commercent avec la Terre sont inaccessibles. Mischa la voleuse possède trois atouts : sa rage de vivre, sa sensibilité de télépathe et son don spécial pour les maths. Mais deux envahisseurs vont bouleverser les règles du jeu.

  • Des gens (extra)ordinaires, de Joanna Russ

Par sa seule force spirituelle et son ironie meurtrière, l’abbesse Radegonde arrête net une trouve de Vikings venue piller son monastère. Mais sous les yeux de l’enfant amoureux qui l’observe, cette sainte femme qui n’est pas ce qu’elle paraît être prend elle même conscience de l’identité « autre » qui est la sienne. Ainsi s’ouvre, avec ce texte éblouissant couronné par le Hugo, un recueil de cinq nouvelles proposant des variations autour du thème de l’identité, du rôle social, traité tantôt avec une méchanceté diabolique, tantôt avec une lucidité triste, tantôt enfin avec un art raffiné de la pirouette moqueuse.

  • L’ensorceleuse, de Elisabeth Hand

Venu à Londres dans l’espoir de terminer son livre sur le mythe de Tristan et Iseult, le journaliste américain Daniel Rowlands s’est installé chez son ami Nick, une rock star avec laquelle il a fait les quatre cents coups au temps du Swinging London. Lors d’un dîner, Daniel rencontre une ancienne maîtresse de Nick, la mystérieuse Larkin Meade, une femme aux pouvoirs de séduction incroyables qui semble connaître sur le bout des doigts les préraphaélites et le romantisme anglais. Alors que Daniel s’enflamme immédiatement pour cette compagne idéale, Nick le met en garde : le passé de Larkin recèle de lourds secrets.

  • Un vampire ordinaire, de Suzy McKee Charnas

Il se réveillera avec les yeux fixes du faucon et le cœur implacable du léopard.

Sur le campus de l’université de Cayslin, Edward Weyland, professeur d’anthropologie, fait beaucoup parler de lui. Or ce bel homme aux tempes-grisonnantes ne semble s’intéresser qu’aux rêves. Ceux des autres, bien sûr, car lui ne rêve pas. Et pour cause, le professeur est un vampire… Qui peut s’imaginer la vie d’un vampire dans notre XXe siècle ? Lui qui continue de se nourrir de sang humain comme le prédateur de la chair de ses victimes… Mais ce grand « fauve » parfaitement adapté, hautement intelligent, est également susceptible de succomber aux charmes de ses proies. Un vampire peut-il aimer ? Ou ne peut-il que tuer ? Sa psychanalyste, par exemple…

  • La Cité des ombres, de Pat Murphy

Elizabeth Butler n’est pas une archéologue comme les autres. Cette femme solitaire et sauvage voit, sous forme d’ombres, des êtres surgis d’un lointain passé. C’est ainsi que sur le site de Dzibilchaltùn, au Yucatàn, où elle dirige un chantier de fouilles, l’ombre d’une ancienne prêtresse maya s’impose à elle à mesure qu’on exhume le temple d’Ix Chebel, déesse de la lune. Quel secret ce fantôme cherche-t-il à lui communiquer au moment où Elizabeth est confrontée à son propre passé en la personne de sa fille, venue la retrouver après de longues années de séparation ? Tout simplement sa pathétique histoire. Celle d’une mère jadis obligée de sacrifier sa fille aux dieux. Des dieux toujours présents, toujours exigeants, pour qui l’heure est venue de recevoir l’offrande d’un nouveau sacrifice humain.

  • Le Disparu, de Katherine MacLean

Dans les premières années du XXIe siècle, voici New York. Toujours plus immense, étouffante, violente. Des dômes d’habitation sous-marins ont résolu provisoirement le problème de la surpopulation. Les quartiers sont devenus parfois des enclaves indépendantes. Comme Harlem, la Nouvelle Palestine, ou bien la Communauté des Vieillards ou les retraités ont reconstitué minutieusement les années 40. C’est le règne de l’ordinateur et de la carte magnétique, véritable clef de survie qui permet de manger, de dormir et d’aimer. Mais cette pile surchargée qu’est New York a besoin d’une police à sa mesure, pour éviter que les clans ne s’affrontent, pour endiguer les vagues de suicides et de meurtres. George Sanford est le rouage essentiel de l’Escouade. Il est télépathe. Il perçoit en permanence toutes les ondes mentales de la mégalopole. Il voit par les yeux des meurtriers, il habite les pensées de celui qui va se suicider. New York, c’est lui. Jusqu’au jour où cette pression devient intolérable…

Et vous, c’était comment votre mois de décembre ?

shaya

14 réflexions sur « Bilan mensuel décembre #5 »

  1. Beau bilan 🙂
    J’aime bien voir des livres plus anciens dans les arrivages, des fois je me dis « ha bin tiens, il est dans ma PAL aussi depuis des années celui ci, il serait peut être temps que je le sorte xD »
    (d’ailleurs je crois que L’ensorceleuse y est :P)

    Bon mois de janvier !

  2.  » Le bilan annuel arrivera d’ici quelques. » -> jours, semaines, mois, années ? Le suspens est insoutenable 😀
    Hâte de lire la chronique de Devenir ^^
    Moi mon mois de décembre était plutôt pas mal même si j’ai pas tout à fait réussi à tenir mon programme.

    1. Oups, je corrige ça de suite :p Je note bien l’impatience pour Devenir ! Et les programmes, c’est fait pour ne pas être tenu, si ? xD

  3. Quoi ? On ne verra plus « Devenir » dans le bilan chaque mois ? Quelle tristesse, je m’y étais habitué moi. =(
    Je crois que c’est la première fois que je vois une déception sur « Apprendre, si par bonheur », et ce alors même que tu apprécies l’autrice. Je suis désolé que ça tombe sur toi. Mais est-ce que du coup c’est bon, ça remplit le quota de déception et je peux y aller sans risque ? Hein ? Ça ne marche pas comme ça ? Mince.

    1. Oui, mais à la place, tu auras un article sur Devenir bientôt ! Et oui pour Apprendre si par bonheur, c’est comme ça ^^ Mais oui vas-y, en même temps, c’est du roman court, ça a souvent plus de chance de moins me convenir :p

  4. Bonne année à toi aussi ! 😀
    Je comprends pour « Apprendre si par bonheur », je l’ai beaucoup aimé mais je préfère de loin sa série des Voyageurs. J’espère que tu vas te régaler avec Locke & Key, j’avais adoré ^^.

  5. Bonne année, Shaya!
    Arf, une déception sur Becky Chambers, dommage. Un bel exemple d’attentes trop élevées à cause des retours des autres? Car tu en dis du bien, en fait. 😀
    Trop cool de voir le Seigneur des Anneaux et Harry Potter dans la liste!! 🙂 Hâte d’en savoir plus sur le bouquin de Michelle Obama, bien sûr. Et je pense que tu apprécieras Peau d’homme!

    1. Bonne année à toi aussi ! Et c’est tout à fait pour le Becky Chambers oui. Après, il faut aussi dire qu’il n’est pas impossible que je sois moins réceptive à son côté optimiste etc, c’est quelque chose qui m’avait déjà moins plu dans le dernier tome de sa trilogie. Pour Peau d’homme, c’est déjà lu et apprécié oui xD

  6. Oh punaise le billet mensuel de fou de décembre, que de titres! Tellement dont je n’ai jamais entendu parler. Et si je devais en découvrir un seul, je ne saurais même pas sur lequel me jeter.

    Alors, 1ère chose, avis grandement partagé pour Un si grand bonheur. Je ne sais pas si d’avoir lu tant d’avis dityrambiques a contribué à ma déception, mais si j’ai apprécié les personnages et leur solidarité, le voyage ne m’a absolument pas scotchée.
    La plume reste agréable et ne m’empêchera pas de lire la suite de L’espace d’un an que j’ai plus qu’apprécié 🙂

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