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Etre sans destin, d’Imre Kertész

 

Auteur : Imre Kertész — Tra­duc­teurs : Natalia Zarem­ba-Huzs­vai et Charles Zarem­ba
Edi­teur : Actes Sud — Paru­tion : 02/09/2009
Prix : 8.50€ — ISBN : 9782742784899

A propos de l’auteur

Imre Kertész est né en 1929 dans une famille juive de Budapest.
Il est déporté à Auschwitz en 1944 et libéré du camp de Buchen­wald en 1945. Depuis 1953, il se con­sacre à l’écri­t­ure et à la tra­duc­tion. Ecrivain de l’om­bre pen­dant plus de quar­ante ans, Imre Kertész a reçu le prix Nobel de lit­téra­ture en 2002. Son œuvre est pub­liée en France par Actes Sud.

 

Résumé

1944, Hon­grie. Le per­son­nage prin­ci­pal, dont nous ne con­nais­sons pas le nom, est un jeune garçon juif, d’une quin­zaine d’an­nées. Son père est par­ti au tra­vail oblig­a­toire, et il ne le voit plus. Bien­tôt, ça sera son tour d’y aller, et c’est lors d’un con­trôle routi­er en se ren­dant à l’u­sine, que le jeune garçon est emmené à Auschwitz, puis au camp de Buchen­wald. Il nous décrit sa vie là bas.

Ressenti

Tout d’abord, il faut savoir que même si c’est un roman, l’au­teur racon­te ici une par­tie de sa vie, puisqu’il a été dans les camps de con­cen­tra­tion.

Bien évidem­ment, le sujet même du livre fait qu’il peut ne pas être évi­dent à lire. Une descrip­tion de la vie à Auschtwitz, de la cru­auté des nazis, n’est pas tou­jours facile à avaler. Pour peu que comme moi, on ne s’y con­naisse pas vrai­ment dans le domaine des camps de con­cen­tra­tion, on est vite sur­pris par leur ingéniosité, leur façon de men­tir aux pris­on­niers.

L’au­teur a un style extrême­ment flu­ide, et on se laisse très vite entraîn­er dans ce réc­it ter­ri­ble, qui nous en apprend tant, où l’on suit un jeune juif per­du, débous­solé, privé de tout car­ac­tère humain pour ne devenir qu’un numéro. Un livre mer­veilleux à mes yeux, même si le thème peut cho­quer.

shaya

4 réflexions sur « Etre sans destin, d’Imre Kertész »

  1. J’ai eu un peu de mal avec ce livre. Le prob­lème c’est que je n’ai pas réus­si à accrocher à l’écri­t­ure de l’au­teur et sa façon de racon­ter son his­toire ! C’est tou­jours cul­pa­bil­isant de dire cela d’un livre trai­tant la Shoah, mais j’ai sou­vent décroché ! Par con­tre j’ai beau­coup aimé Pri­mo Levi “Et si c’est un homme” et “les Dis­parus” que je suis entrain de lire. Comme quoi !

  2. Ah oui ? En même temps, le sujet de la Shoah n’est pas non plus facile il faut bien l’ad­met­tre ! Il faudrait que je lise un jour “Et si c’est un homme”, et je ne con­nais pas “Les dis­parus” !

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