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La maison des soleils d’Alastair Reynolds

Vous le savez, Alastair Reynolds est un auteur que j’apprécie et que je suis depuis un moment. Inconcevable donc pour de ne pas lire son nouveau roman La maison des soleils, paru en avril 2024 au Bélial. La traduction est de Pierre-Paul Durastanti et la belle couverture d’Amir Zand.

 

 

La maison des soleils d'Alastair Reynolds

Ils sont la Lignée Gentiane, la Maison des Fleurs.
Ils sont mille. Mille clones âgés de six millions d’années, tous issus d’Abigail Gentian et d’une époque où l’humanité n’était encore qu’à l’orée de l’ère stellaire. Depuis tout ce temps, ces fragments éparpillés parcourent la galaxie, spectateurs de l’aventure humaine à travers l’espace, là où empires et conquêtes fabuleuses se fracassent sur la noria du temps. Tous les deux cent mille ans, après un tour complet de la galaxie, les membres de la Lignée se réunissent pour échanger souvenirs et expériences. C’est la Millième Nuit, une fête sans pareille.
Or, pour cette trente-deuxième réunion, Campion et Purslane sont en retard. Un détail ? Pas vraiment. Car dudit retard pourrait bien dépendre le devenir de l’ensemble de la Voie lactée, et peut-être même bien au-delà…

On va commencer par un mini avertissement : ne faites pas comme moi, n’entamez pas ce roman avant de le reposer et de reprendre la lecture des semaines plus tard. La maison des soleils est un roman complexe et l’erreur que j’ai faite m’a posé problème pour m’y remttre.

Je ne vous présente pas Alastair Reynolds, il est maintenant bien connu et j’ai parlé cette année de son excellent roman Eversion. Il est à noter que Le Bélial a publié dans la collection UHL une novella dans le même univers que La maison des soleils, et que je n’ai pas lue à ce jour.

L’histoire démarre alors que Campion et Purslane, fragments de la lignée Gentiane qui ne devraient pas copiner mais qui le font quand même, sont en retard pour le grand rassemblement de leur lignée, tous les deux cent mille ans. Car oui, en tant que fragment et donc clone, ils sont donc pratiquement immortels. Problème : leur lignée a été attaquée, et, visiblement, la raison de leur survie est clairement leur retard….

Nos deux frags vont donc se retrouver plongés dans une enquête millénaire les emmenant à l’autre bout de l’univers. Le roman est découpé en huit parties, chacune introduite par le point de vue d’Abigail Gentiane, créatrice de la lignée, et chaque chapitre alterne de point de vue, entre celui de Campion et de Purslane.

La maison des soleils est indéniablement un roman complexe, mais aussi passionnant. L’intrigue se déroule sur une ligne temporelle étendue, et il n’est pas évident de comprendre nos narrateurs, qui semblent avoir vu tant de temps. Alastair Reynolds s’interroge aussi sur les capacités de mémoire et la façon de gérer cette longévité.

Au programme donc, des vaisseaux spatiaux à n’en plus finir, des robots, de l’émerveillement sur l’univers créé, du sense of wonder, et bien d’autres choses encore. Du coup, vous attendez quoi pour lire La maison des soleils 🙂 ?

D’autres avis : Chut Maman lit, Le Maki, GromovarOutrelivresAnudarApophisYozoneEpaule d’OrionRefletSF

shaya

9 réflexions sur « La maison des soleils d’Alastair Reynolds »

  1. Vu ce que tu en dis, je me demande si la lecture préalable de la novella ne permet pas de réduire ces petits bémols, ça a l’air bien indiqué pour avoir déjà un peu de contexte et de compréhension. Je me le souhaite en tout cas, vu que je l’ai lue, pour apprécier encore plus facilement ce roman. ^^

    1. Ce n’est pas impossible. Après clairement j’ai laissé passer plusieurs entre le début de ma lecture et la reprise, donc ça n’a pas aidé.

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