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La trilogie des vents, Mercedes Lackey

En juil­let, une chronique de Lianne sur un tome de la trilo­gie du Dernier héraut mage de Mer­cedes Lack­ey m’a don­né envie de relire cette trilo­gie, puis l’intégralité des Hérauts de Valde­mar. Ayant tout relu d’un coup, j’ai choisi de découper tout ça par trilo­gie, ici La trilo­gie des vents !

 

 

 

Elspeth, héri­tière du trône de Valde­mar, cherche dés­espéré­ment un mage capa­ble de s’op­pos­er aux puis­sances noires qui men­a­cent les fron­tières de son pays.
Elle se rend au coeur des Ter­res Extérieures, et y décou­vre un univers vieux de plusieurs mil­lé­naires, jadis con­t­a­m­iné par une cat­a­stro­phe sur­na­turelle. Des races étranges y lut­tent con­tre des mon­stres assoif­fés de sang et de pou­voir, avides de s’emparer de toute magie pour ren­forcer la leur. Entraînée dans cette guerre, Elspeth va devoir trou­ver sa pro­pre voie… et décou­vrir la vraie nature de Besoin, l’épée mag­ique.

La trilo­gie des Vents com­prend Les vents du des­tin, Les vents du change­ment, et Les vents furieux, et son action se situe après La trilo­gie des Flèch­es et le one-shot Par le fer. Pour plus d’in­for­ma­tions sur la chronolo­gie de Valde­mar, je vous invite à con­sul­ter ce lien.

Dans cette trilo­gie, nous n’au­rons pas un mais deux points de vue : d’un côté celui d’El­speth, héri­tière de Valde­mar déjà croisée précedem­ment et pas franche­ment heureuse dans son rôle où elle se sent sur­pro­tégée et pas vrai­ment utile. De l’autre, celui de Vent­noir, un mage Tayle­dras qui refuse d’u­tilis­er ses pou­voirs suite à un acci­dent dans sa val­lée. Dans l’u­nivers de Valde­mar, les kaled’ins est un peu­ple étrange et exo­tique, com­posé des Tayle­dras et des Shi­na’in, peu con­nu des Valde­mariens, et habi­tant les Ter­res Extérieures, assez éloignées.

A Valde­mar, le roy­aume est en guerre con­tre Hardorn et notam­ment con­tre Ancar„ prince devenu roi d’Hardorn déjà ren­con­tré dans le dernier tome de La trilo­gie des flèch­es. Prob­lème : si à Hardorn, la magie est uti­isée au quo­ti­di­en ou presque, ce n’est pas le cas à Valde­mar, où seuls les hérauts utilisent leur forme de magie, à savoir télé­pathie, télék­inésie, etc., qui n’est pas con­sid­érée comme de la “vraie” magie. Elspeth décide donc d’aller recruter des mages pour les aider, dans les Ter­res Extérieures.

Les ruines cou­vertes de neige avaient un aspect presque irréel. À cer­tains endroits, elles dis­til­laient un sen­ti­ment aigu de déso­la­tion tan­dis qu’à d’autres, elles tit­il­laient l’imag­i­na­tion par leur curieux aspect.

C’est l’oc­ca­sion pour elle de décou­vrir un tout nou­v­el univers incon­nu d’elle, et très exo­tique : les Tayle­dras sont un peu­ple du désert, fier, et surtout chargé d’une mis­sion : soign­er la terre, abîmée par les Guer­res Mag­iques ayant eu lieu des siè­cles plus tôt. Vent­noir quand à lui doit faire face à d’autres prob­lèmes, com­ment for­mer une étrangère à la magie (puisque oui, Elspeth a le poten­tiel pour devenir une for­mi­da­ble mage) quand sa Val­lée est men­acée par un mage noir qui a abîmé sa val­lée ?

Autant vous le dire tout de suite : j’ai beau adoré l’u­nivers de Valde­mar, mais La trilo­gie des Vents est plutôt mau­vaise, à com­mencer par ses antag­o­nistes, qui man­quent cru­elle­ment de nuances et de pro­fondeur. Les per­son­nages prin­ci­paux ne sont pas non plus sim­ples à appréci­er : Vent­noir est au final un per­son­nage assez banal et fade, Elspeth est quand à elle dif­fi­cile à sup­port­er de part son car­ac­tère. Niveau intrigue, on regret­tera que chaque tome se finisse de la même manière, ôtant toute sur­prise à l’his­toire.

Côté posi­tif, puisqu’il y en a tout de même un peu : quand on lit cette trilo­gie en ayant lu les romans précé­dents, on a un peu l’im­pres­sion de ren­tr­er à la mai­son et de retrou­ver tout un tas de per­son­nages sec­ondaires, à com­mencer par Kerowyn, ou encore Skif et Talia. Enfin, un per­son­nage sec­ondaire sort du lot même s’il est peu mis en avant au final : Flam­mechant. Nous avons là un mage kaled’in d’une puis­sance folle, jeune, beau, imbu de lui-même au pos­si­ble, et gay. Il sort enfin de l’or­di­naire de cette trilo­gie, et c’est bien agréable.

Pour conclure : La trilogie des Vents est assez importante au niveau de la compréhension de l’histoire globale, elle est hélas bien peu passionnante.

D’autres avis : man­i­festez-vous !

shaya

2 réflexions sur « La trilogie des vents, Mercedes Lackey »

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