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Le facteur, David Brin

David Brin fait partie des auteurs que j’adore : la trilogie de l’élévation (tome 1, tome 2, et tome 3) fait partie de mes coups de coeur, tout comme La jeune fille et les clones, réédité cette année sous le titre de Saison de Gloire. Malheureusement, jusqu’à cette année, l’auteur a été peu traduit en France, et la majorité de ses romans étaient indisponibles. C’est donc tout naturellement que je me suis hâtée d’acquérir Le Facteur, qui nous conte l’histoire de Gordon.

Cette fois-ci, nous sommes dans un futur proche, où le monde a subi la Guerre Nucléaire, puis par un Hiver de trois ans. Cependant, ce n’est pas ce qui a détruit les Etats-Unis présentés par David Brin, mais bien l’espèce humaine en elle-même. Les civilisations se sont effondrées, ne substitent quelques villages isolés, et des troupes de survivalistes, qui tuent et pillent sans pitié. Dans ce monde féroce, nous suivons Gordon Krantz, étudiant au moment de la guerre, devenu un être errant dans l’Oregon. Il fait froid, notre homme n’a presque plus de possession, ses vêtements sont usés, tout en lui semble lassé de cette vie difficile en solitaire.

Le peu de civilisations qu’il croise est retombé à un niveau technologie très bas, avec toujours le même objectif : survivre. Seulement, Gordon ne pense pas que les Etats-Unis puissent s’être effondrés comme ça, ne parvient pas à renoncer à l’espoir. Mais cet espoir, c’est finalement lui qui l’incarnera, en faisant croire aux communautés croisées qu’ils ne sont pas seuls, que les Etats-Unis se sont relevés, et qu’ils vont survivre. Mais faire croire dans un rêve que l’on peine à croire ?

J’ai appris en préparant cette chronique que le texte initial de ce roman était en fait composé de deux nouvelles, modifiées pour en faire un roman, et ça explique bien mes difficultés rencontrées avec ce texte. L’histoire est intéressante, un roman post-apo qui date tout de même de 1986, et surtout son héros est attachant de par son idéalisme. Tout autour de lui porte à croire qu’il espère en vain, et pourtant, Gordon continue à croire en son mensonge.

L’histoire de Gordon a été adapté au cinéma en 1997, sous le nom Postman, de Kevin Costner. Je n’ai pas vu l’adaptation, mais c’est au programme, pour voir ce qui est ressorti du roman ! En conclusion ? Le Facteur est un roman intéressant, mais son rythme n’en fera pas un chef d’oeuvre, et je ne peux que vous conseiller de lire plutôt Saison de Gloire de David Brin, si vous n’en avez jamais lu.

Un autre avis chez Lutin82 !

Livre chroniqué dans le cadre du défi SFFF et Diversité du RSF Blog, item 18, lire un livre de SFFF traduit.

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shaya

7 réflexions sur « Le facteur, David Brin »

  1. J’ai également trouvé perturbant ces sentiments de cycles dans le livre. Le film ne ressemble pas tant que cela au livre, c’est orienté vers l’action et seul le personnage du facteur survit au moulinage hollywoodien… Pas terrible.

  2. Si tu n’as pas vu le film, surtout n’attends pas de lui une adaptation fidèle. Il y a à peine 10% du livre dans le film et encore je suis sympa. Ils ont uniquement repris l’idée du facteur. ça se regarde comme un nanar selon moi :p
    Sinon bon souvenir de cette lecture !

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